Ma traduction d'un poème de Queen of Argyll publié sur son blog en italien


Coquillage

Je me sens comme un coquillage dans lequel résonne le bruit de la mer, tout gronde en moi-même, dans ma coquille fragile et vide, chaque vague, chaque mot reste coincé dans mes spirales de calcaire ; si tu poses ton oreille sur ma poitrine tu peux les entendre ; c'est aussi pourquoi je suis terrifiée qu'on puisse vraiment écouter mon cœur, qui, plus qu'un coquillage, est une perle cachée par le fracas des flots.

Illustration de l'autrice